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Orange étudierait un rachat de Bouygues Telecom

PARIS (Reuters) - Orange discute avec Bouygues pour racheter Bouygues Telecom, rapporte jeudi soir le journal Les Echos sur son site internet, précisant que les dirigeants des deux groupes en ont parlé à plusieurs reprises et que le gouvernement a été tenu au courant.
Interrogé lors de la conférence sur les résultats trimestriels du groupe Bouygues, son directeur financier Philippe Marien a assuré que Bouygues Telecom avait une stratégie qui lui permettait de rester indépendant.
"Tout le monde réfléchit à tout. En ce qui nous concerne, on est aujourd'hui très focalisé sur la mise en place de notre plan 'stand alone'", a-t-il dit.
 
Selon Les Echos, qui ne cite pas ses sources, l'initiative reviendrait pourtant à Martin Bouygues, PDG du groupe éponyme.
"Le principal bénéficiaire de cette opération serait Martin Bouygues, qui se désole de n'avoir pu racheter SFR, et qui cherche une solution pour sa filiale en perte de vitesse", croit savoir le journal sur son site internet.
Free, filiale d'Iliad, présenté comme l'acheteur "naturel" de Bouygues Telecom, ne proposerait que quatre ou cinq milliards d'euros alors que Martin Bouygues en voudrait huit milliards.
Dans l'opération avec Orange, la valorisation de Bouygues Telecom s'élèverait à "au moins 6 milliards d'euros", indiquent Les Echos.

"SAUVER LES EMPLOIS"
En échange, Bouygues et son partenaire JCDecaux (qui détient 10% de Bouygues Telecom) profiteraient de la vente de cet actif pour se faire payer en actions, et monter au capital d'Orange.
"En versant une partie en cash, ils pourraient avoisiner 10% du capital. Ils deviendraient ainsi le premier actionnaire derrière l'Etat d'un groupe international, de premier rang parmi les opérateurs mondiaux, trop gros pour faire faillite et non opéable", écrivent Les Echos.
Personne n'était joignable dans l'immédiat chez Orange, qui a déclaré, dans la soirée, dans un communiqué, "examiner les opportunités qu'offre la recomposition du paysage français des télécoms", sans faire mention des informations des Echos.
 
Dans un entretien au Financial Times publié mercredi, le PDG d'Orange Stéphane Richard déclare à propos de Bouygues Telecom : "Je comprends qu'ils envisageraient (...) d'autres options, y compris la recherche d'un accord avec d'autres acteurs comme un partage de réseau ou une fusion."
De son côté, le syndicat CFE-CGC estime dans une lettre au Premier ministre Manuel Valls diffusée jeudi que "rapprocher Bouygues et Orange permettrait non seulement de sauver les emplois immédiatement menacés chez Bouygues Telecom, mais aurait également du sens en termes de synergie industrielle".
 
Bouygues Telecom a été mis en difficulté par l'arrivée d'un quatrième opérateur, Free, dans le mobile en janvier 2012, ce qui a pesé sur ses revenus et sur ses marges.
Bouygues Telecom, qui a perdu de l'argent en 2012, a riposté en misant sur la 4G dans le mobile, en se montrant agressif dans le fixe avec une offre à moins de 20 euros et en réduisant ses coûts pour un total de près de 600 millions depuis fin 2011.
 
L'opérateur a toutefois continué de perdre des clients dans le mobile l'an dernier et l'ancienne vache à lait de Bouygues ne prévoit qu'un cash-flow légèrement positif pour cette année.
Le mariage espéré avec SFR lui aurait permis de résoudre l'une de ses faiblesses structurelles - son manque de taille critique dans le mobile - en donnant naissance au nouveau numéro un du secteur devant Orange.
 
Mais Vivendi a préféré l'offre de Numericable pour SFR, relançant les spéculations sur un possible rachat de Bouygues Telecom par un concurrent.

(Alexandre Boksenbaum-Granier, avec Natalie Huet et Grégory Blachier)

Ces créateurs de jeux vidéo qu’Internet a fait craquer

Internet a le pouvoir de faire et défaire les succès, mais aussi d’irriter certains créatifs, qui vont parfois jusqu’à complètement péter les plombs devant les réactions odieuses d’une partie haineuse du cyber-public. Et le petit monde des jeux vidéo n’est évidemment pas épargné…


Connaissez-vous Phil Fish ? Il s’agit du créateur de FEZ, jeu « rétro chic » dans toute sa splendeur qui est d’ailleurs récemment sorti sur PS3 et PS Vita. FEZ a été mis sous le feu des projecteurs parce qu’il est excellent, avant tout, mais aussi parce que Phil Fish a été révélé dans Indie Game : The Movie, un passionnant film-documentaire sur le jeu vidéo indépendant. Le genre d’aventure humaine et vidéoludique qui a tout pour plaire, mais il existe toujours des mécontents… surtout sur Twitter et autres réseaux sociaux modernes. Et si la plupart des personnes publiques on appris à faire le dos rond face aux commentaires odieux qui naissent ici et là sur la toile, à « laisser glisser », d’autres répondent, argumentent et finissent par perdre les pédales. Phil Fish est de ceux-là, indéniablement. A tel point qu’il a fini par dénigrer publiquement les « hardcore gamers », à y aller de quelques insultes lui aussi, se rabaissant au niveau de ses pires contradicteurs, jusqu’à finalement prendre la décision de quitter Twitter et… d’annuler le développement d’un FEZ 2 auquel il s’était pourtant juré de donner naissance.

La haine tue… l’envie de créer ?

Mais Phil Fish n’est pas le seul à avoir récemment « pété un plomb ». Le phénomène Flappy Bird a lui aussi eu raison de la santé mentale de son créateur, Dong Nguyen, qui suite à l’énorme succès de son jeu (plus de 50 millions de téléchargements !) a brusquement décidé de le retirer de l’AppStore et des autres boutiques en ligne. Il gagnait pourtant grâce à lui plus de 50.000 dollars chaque jour, mais la pression était trop forte. Une pression venant de toute part sur Internet, lui reprochant d’avoir plagié différents jeux existants, d’en faire un commerce injuste et d’être globalement un affreux personnage. Dong Nguyen déclarait alors : « Je peux dire que Flappy Bird est un succès qui m'appartient, mais le jeu a aussi ruiné ma vie ordinaire. Et maintenant je la hais ». Depuis, le créateur vietnamien vit dans le silence sur Internet mais, contrairement à Phil Fish, a tout de même déclaré vouloir continuer à exercer son métier en faisant de nouveaux jeux.



Le Yin et le Yang d’Internet

Internet est indubitablement un merveilleux outil, qui a fait beaucoup de bien à notre société en offrant le savoir à qui en veut bien, partout dans le monde. Il permet aussi de sortir de l’anonymat, de mettre en lumière plus facilement ses travaux grâce notamment aux réseaux sociaux… Mais il y a un revers à toutes les médailles, et certains créateurs de jeux vidéo comme Dong Nguyen et Phil Fish l’ont donc amèrement compris ces derniers temps, et ce ne sont pas les seuls. Mais à la lumière de ces exemples, c’est une dérive désormais bien connue, et certains développeurs s’en préservent d’ailleurs soit en se « blindant », comme Cliff Bleszinski (Gears of War) qui avait d’ailleurs supplié Phil Fish de se remettre au travail, ou alors même en pratiquant en quelque sorte la prévention… On pense au duo de développeurs Tale of Tales (Luxuria Superbia) qui a décidé de ce couper de ce monde de commentateurs à l’emporte-pièce en ne lisant plus les commentaires sur Twitter, ou encore en fermant son blog…

La petite frange de « haters », constituée de passionnés devenus de véritables terroristes du cyber-verbe depuis que leur parole est devenue si largement publique et touche directement ses cibles, va-t-elle avoir raison de nos créateurs vidéoludiques les plus talentueux ? Certainement pas, mais malheureusement elle fera probablement d’autres victimes.
http://fome-high-tech.blogspot.com/2014/05/ces-createurs-de-jeux-video-quinternet.html
 

Téléphones portables : un point sur ce que disent les multiples études sur leur (éventuelle) dangerosité

Si vous passez l'équivalent de trente minutes par jour pendu à votre téléphone, vous aurez deux à trois fois plus de risques de développer une ou plusieurs tumeurs cancéreuses. C'est du moins ce que révèle une étude bordelaise publiée mardi 13 mai dans l'Occupational and Environmental Medecine.
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/telephones-portables-point-que-disent-multiples-etudes-eventuelle-dangerosite-guy-andre-pelouze-1072710.html#53LG5qtt5oXSo7ES.99
Si vous passez l'équivalent de trente minutes par jour pendu à votre téléphone, vous aurez deux à trois fois plus de risques de développer une ou plusieurs tumeurs cancéreuses. C'est du moins ce que révèle une étude bordelaise publiée mardi 13 mai dans l'Occupational and Environmental Medecine.
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Si vous passez l'équivalent de trente minutes par jour pendu à votre téléphone, vous aurez deux à trois fois plus de risques de développer une ou plusieurs tumeurs cancéreuses. C'est du moins ce que révèle une étude bordelaise publiée mardi 13 mai dans l'Occupational and Environmental Medecine.
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Si vous passez l'équivalent de trente minutes par jour pendu à votre téléphone, vous aurez deux à trois fois plus de risques de développer une ou plusieurs tumeurs cancéreuses. C'est du moins ce que révèle une étude bordelaise publiée mardi 13 mai dans l'Occupational and Environmental Medecine.
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Si vous passez l'équivalent de trente minutes par jour pendu à votre téléphone, vous aurez deux à trois fois plus de risques de développer une ou plusieurs tumeurs cancéreuses. C'est du moins ce que révèle une étude bordelaise publiée mardi 13 mai dans l'Occupationnel and Environnemental Médecine.
 
Selon une étude épidémiologique bordelaise parue mardi 13 mai dans l'Occupationnel and Environnemental Médecine, une conversation d'une demi-heure de téléphone portable par jour suffit à augmenter de deux à trois fois le risque de développer des tumeurs cancéreuses. Elle s'ajoute ainsi à une longue liste d'études contradictoires sur le sujet. Finalement, que sait-on réellement des ondes émises par nos portables ?
Guy-André Pelouze : Ces ondes sont constituées d'énergie. Si celles-ci sont diffuses, elles ne posent aucun problème, mais si elles sont concentrées, cela devient problématique de par leur proximité avec le corps.
Selon cette étude, le téléphone portable concentre cette énergie en l'amplifiant.
Cette concentration de l'énergie près du cerveau ou de l'oreille n'est pas une situation très naturelle étant donné qu'on est habitué à une énergie aléatoire et diffuse. Le fait de la concentrer et de la mettre près d'un organe est ce qui a éveillé les soupçons depuis le début chez les chercheurs et qui pose aujourd'hui problème. Dans le cas présent, cette étude montre le risque pour les utilisateurs réguliers en général et conclue que pour les méningiomes, il y a presque moins de risques que ceux qui utilisent modérément leur téléphone. Cette donnée est tout à fait étonnante étant donné que le risque est de 1,24 pour les gliomes – sachant que le risque de base est à 1 – de 0,90 pour les méningiomes.
En revanche, chez les utilisateurs intensifs, si l'on considère la perspective d'un effet cumulatif sur la vie, dès qu'on franchit 896 heures, le risque augmente de 189 % pour les gliomes et de 157 % pour les méningiomes. Comme on sait que c'est au moment de la réception de l'appel que l'énergie est la plus importante, les chercheurs de l'étude ont utilisé un autre seuil qui est de 18 360 appels qui augmentent de 110  % le risque pour les gliomes – pour les méningiomes, le nombre d'appel ne joue pas.
Pourquoi le sujet fait-il polémique parmi la communauté des chercheurs ? D'où peuvent venir ces contradictions ?
Il n'y a pas de contradiction, les risques sont très faibles finalement. Pour l'utilisateur, il n'y a pas d'augmentation de risques. Pour cela, il faut un effet seuil et c'est sûrement le plus difficile à trouver. Les auteurs de l'étude ont trouvé un effet seuil qui est la cumulation d'heures au téléphone – 896 heures – ou l'accumulation d'appels à 18 360. C'est un seuil où la différence entre ceux qui passent 896 heures au téléphone, ceux qui passent 18 360 coups de téléphone et ceux qui font moins est significative. C'est-à-dire qu'on a peu de chance de se tromper. Il ne s'agit donc pas d'une polémique. Comme nous le disait Karl Popper, "la science n'avance que par contradiction". Il est évident qu'on cherche à contredire ou à falsifier des résultats précédents pour affiner ou améliorer notre compréhension des choses, comme dans le cas présent.
Que sait-on des organismes qui financent ces nombreuses études ?
Les études sont financées par tout un tas d'organisme. Ce type d'étude par exemple est probablement partiellement financé par des organismes publics étant donné qu'elle dépend d'une unité de l'université de Bordeaux. Mais rien n'exclue la possibilité qu'elle ait été également financée par des fonds privés. Ceci étant dit, il est difficile de savoir qui précisément.
D'autres soucis de santé rencontrés par le passé ont démontré qu'il fallait un certain temps avant d'estimer la dangerosité réelle de certains produits. Dans quelle mesure peut-on se fier à ce type d'études ? Quelle est la marge d'erreur ? (Combien de temps faut-il avant d'être assurés de la fiabilité d'une étude ?)
On peut se fier à ces études car de toute façon ne pas s'y fier signifierait arrêter le progrès et appliquer le principe de précaution. Il y a donc deux solutions : soit on accepte le risque, car le risque c'est la vie et on se fie aux études qui affinent les positions, soit on applique le principe de précaution et on bloque toute la recherche en arrêtant d'inventer et de comprendre. Le téléphone mobile est l'exemple type : on avait prédit que le téléphone détruisait le cerveau, alors qu'en réalité, à usage normal, il n'y a pas de réel risque. D'autant plus que grâce à ce type d'études, on peut chercher des alternatives, comme le kit mains-libres pour les téléphones. D'ailleurs, je vais utiliser le mien tout de suite !
En conclusion, ces études sont indispensables pour dépister les effets de seuil, en particulier les groupes à risque, comme par exemple les patients qui ont déjà eu des méningiomes. On sait maintenant que ces derniers doivent utiliser leur kit en permanence.
Le principe de précaution devrait-il jouer dans le cas des téléphones portables ?
Le principe de précaution de manière générale n'est pas un système très cohérent car il pose un résultat avant même qu'on ait fait la moindre étude. Il met en avant un risque non prouvé. Le principe de précaution est contraire à toute évolution technologique d'une société.
En revanche, ce qu'il faut faire et que le principe de précaution ne permet pas, est d'avoir un tissu scientifique universitaire indépendant qui soit capable de prendre en charge le suivi des situations à risque, qu'il s'agisse des nouveaux médicaments ou des outils technologiques (notamment ceux à proximité immédiate du corps). Car finalement, avoir un portable équivaut à s'être implanté un pacemaker.
La bonne conduite des politiques publiques est de faire appel aux scientifiques pour rechercher après la commercialisation les effets et qui auraient pu passer inaperçu lors des essais.
Rien n'empêchera le mobile de se développer. La solution au problème dont on parle va venir de l'innovation technologique. C'est-à-dire qu'on a décelé des personnes et des situations à risque et suite à cela, il faut maintenant innover pour mieux isoler les appareils ou pour mettre des transmetteurs sans émission d'ondes.